TEMPS FORTS : 1777 -UNE EXECUTION A GUISE(2)

Paris

De ce fait l'accusé est déplacé à Paris, et se retrouve à la prison de la Conciergerie, pour comparaître devant la chambre du Parlement qui statue en dernier ressort sur les jugements criminels. Rappelons que l'enfermement « reste un lieu de sûreté sans être une peine. »

La chambre décide le 27 août 1777 de casser le jugement de Guise.L'accusé échappe alors à la question ordinaire ou extraordinaire. Il faudra attendre 1780 pour que la question ordinaire qui avait pour but d'obtenir des aveux des accusés soit abolie en France.

Condamnation

Elle sera

-d'»avoir les bras, jambes,cuisses et reins rompus vifs par l'exécuteur de la haute justice sur un échaffaud qui pour cet effet sera dressé dans la place publique de la ville de Guise, ce fait mis sur une roue la face tournée vers le ciel pour y demeurer tant et si longtemps qu'il plaira à Dieu lui conserver la vie »

- d'avoir ses biens confisqués au profit du roi, sauf 200 livres d'amende

-affichage de l’arrêt, à Paris et sa banlieue, ainsi qu'à Guise et aux environs de Guise.

Ajoutons que cet arrêt sera complété d'une disposition particulière. Il est prévu que l'accusé « sera secrettement étranglé sur la croix de Saint-André immédiatement après avoir reçu trois coups vif. »

En attendant le prisonnier est ramené à Guise.Sans doute début septembre.

A suivre.