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4 Décembre 2013 , Rédigé par sixzif Publié dans #Annuaire

Les GUEBRIANT.5

Madame la Maréchale de Guébriant : Renée du Bec de VARDES. Première femme ambassadeur de France.

Renée du BEC-CRESPIN , née vers 1602, morte à Périgueux, le 2 septembre 1659

Son père: René du Bec, marquis de Vardes, conseiller d'Etat, mort le 28 aout 1633.Gouverneur de la Capelle en Thiérache.

Sa mère: Hélène d'O de Villiers(première femme de son père)

ses frères:

* Jean qui sera tué en Italie par des bandits en 1617

* René du Bec, deuxième du nom, épousa Jacqueline de Bueil, comtesse de Moret, ancienne maitresse d'Henri IV, dont elle eut Antoine de Moret, légitimé de Bourbon, abbé de St Etienne de Caen dont on ne retrouva jamais le corps après la bataille de Castelnaudary, et dont certains ont fait un ermite, supposé (par certains) le père secret de Louis XIV

* Claude mort en 1670

Epoux:

*Jean de Grouches baron de Chépy, de Picardie, capitaine d'une compagnie de chevaux-légers.

*Jean Baptiste de Budes, Comte de Guebriant épousé en 1632, après qu'elle eut fait rompre son premier mariage. Défenseur et gouverneur de Guise en 1636.Marechal de France.

Elle ne s'occupa pas du château fort de Guise directement. Elle ne fut que la femme du gouverneur, Jean Baptiste de Budes, Comte de Guébriant. Mais quelle femme!

Sa vie : un roman…………du XVII°.

Un beau mariage!

D'une famille de très vieille noblesse, (on donnait une origine commune aux Bec-Crespin et aux Grimaldi), elle épousa dans un premier temps ,Jean de Grouches, baron de Chépy d'une famille noble de Picardie sur le Wimeu et dont elle se démaria quelques temps plus tard. . L'affaire était finie en 1628. Sans doute ne satisfaisait-il pas ses ambitions. Elle épousa ensuite Jean Baptiste de Budes en 1632 , un ami de sa famille notamment de l'un de ses frères. Cette relation était née de l'amitié qui liait fortement, le Comte de Guébriant à l'un des frères de Renée, Claude. En effet, Guebriant l'avait secondé dans un duel, suite à un guet apens où sa vie était menacée. Les causes varient selon les auteurs. Claude ne pouvant se résoudre à rejoindre le château seigneurial à Vervins, -ce genre d'exercice étant fortement honni par Louis XIII- partit avec Guébriant vers Venise en 1626.Il se mit au service du Duc de Mantoue et devint mestre de camp d'un régiment de 1200 hommes. Puis ils revinrent en France.

Lors de son mariage Renée du Bec Crespin amenait avec elle suffisamment de moyens pour "pousser son mari là où elle entendait qu'il soit." Tallemant des Réaux écrit qu'elle "lui acheta une compagnie aux (régiments des) gardes. Elle avoit peut être 50 000 écus de biens, …Guébriant à peine 2000 livres de rente."

1632-1643: la femme derrière le grand homme!

Certains pensent que si son mari devint Marechal de France, elle pouvait en droit s'enorgueillir de mériter le titre aussi .C'était l'une de ses ambitions atteinte. Femme de cour, femme de la Cour , femme d'Etat pour certains de ses contemporains, elle saura seconder son mari dans toutes les situations, grâce à en sens politique assez fin, une ambition jamais abandonnée, un sens aigu de sa valeur. Après la victoire de Kempen, les généraux ennemis furent libérés contre une forte rançon au bénèfice de Guébriant, leur vainqueur…………C'est elle qui traita l'affaire, de démordant pas de la somme qu'elle avait prévue de retirer de cette "transaction". Soit 150 000 livres. Et ce n'est pas, parce qu'elle fut éloignée de son mari pendant de nombreuses années, du fait de ses campagnes militaires à l'étranger, qu'elle se désolidarisa de ses affaires bien au contraire. Agent de liaison, dans certains pourparlers de la cour avec les pouvoirs étrangers, elle en ressortit avec une bonne réputation .Sa fermeté, alliée à la connaissance des uns et des autres firent merveille.

A suivre

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